Commissaire Bombardier,  La minute verte

La Saint-Valentin, vous aimez ?

La Saint-Valentin est la fête des amoureux. A première vue, rien de dérangeant ni de répréhensible. Et pourtant, cette fête a toujours eu ses détracteurs. Et vous ? Vous aimez ?

« Savez-vous qu’à l’origine, la Saint-Valentin était une fête très libertine ? Les lupercales, du temps des Romains, puis les carnavals amoureux, ancêtres de la Saint-Valentin actuelle, étaient des occasions de débauche, de viols collectifs et autres réjouissances.(1) » De quoi faire réagir l’Eglise et pas seulement.

« Malgré ses détracteurs, la fête de la Saint-Valentin s’est répandue dans de nombreux pays musulmans, même les plus traditionalistes. Ce n’est pas sans poser problème. Certains considèrent en effet que cette fête est une invention d’anciennes puissances coloniales étrangères et qu’elle est contraire aux principes de la religion musulmane. Ces pays ont beau interdire toute célébration ou même toute commercialisation d’objets de couleur rouge le 14 février, les jeunes résistent. (1) »

Craignerait-on la puissance émancipatrice de la Saint-Valentin et le pouvoir subversif de l’amour ?

Dans ces conditions, oser commercialiser une rose rouge portant le joli nom de Sex Symbole est une provocation. Est-ce vraiment l’origine des problèmes de Monsieur Bleuhet, horticulteur varois et producteur de roses ? La réponse en lisant « Sang rancune, mon amour », la 5e affaire de la Commissaire Bombardier.

Que l’on se frotte le nez, tel un inuit, ou que l’on s’embrasse sur la bouche, la Saint-Valentin est célébrée le même jour, un peu partout dans le monde, le 14 février. C’est très différent de la fête des mères, qui, elle, s’étale tout au long de l’année, selon les pays.

La rose rouge en est le symbole incontesté. Près de deux cents millions de roses sont ainsi vendues sur une seule journée, dans le monde.

(1) Extrait de « Sang rancune, mon amour », 5e affaire de la commissaire Bombardier. Source des informations : L’intéressant livre Saint-Valentin, mon amour, écrit par le sociologue, Jean-Claude Kaufmann.

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